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Voici une rando qui commence dans une ambiance étrange, par la traversée d’une station de ski… complètement déserte en été. Restez sur la gauche du complexe béton/bois de Thyon: bientôt apparaît la sortie et d’ici quelques minutes, vous nagerez dans les bruyères, les rhododendrons et les myrtilles !

Suivez Mont-Rouge – les gouilles d’Essertse. Les 2200 m sont dépassés et déjà le spectacle est au rendez-vous. Le val de Nendaz se creuse sur votre droite, le val d’Hérens sur votre gauche, avec au fond le mur du barrage de la Grande-Dixence; en face, de l’autre côté de la plaine valaisanne, les Alpes dentelées se découpent dans le ciel et le glacier du Tsanfleuron vous tire la révérence. En l’absence d’indications, suivez la piste de ski plein sud, le long de la crête. La pente est raide, mais seul le spectacle donne le vertige: Tour Saint-Martin, Sex Rouge et Noir, Sanetschhorn, Diablerets, Dent-Favre, Petit-Muveran, Maya, Becs-de-Bosson, Dent-Blanche et Cervin…

Du sommet du télésiège de L’Ethérolla, 800 m  de marche encore vous mènent jusqu’à la pointe… triangulaire du Mont-Carré. Là, le spectacle est à vos pieds : la combe vallonnée est constellée de petits lacs alpestres. Tel un oeil fixé sur le ciel, La gouille Rion est bordée de linaigrettes, La gouille Long est d’un jaune-vert presque doré,  tandis qu’au centre, trois griffures posent du bleu sur la végétation mordorée. La gouille du Drouc est au fond, Le gouillé Vert dans la combe suivante. Comptez une (bonne) heure pour faire le tour des cinq premières. Le retour se fait par le sentier qui passe sous les  éboulis; assez vite à l’ombre l’après-midi, il passe au-dessus de la Mura pour rejoindre Thyon.