Départ du refuge du lac de Derborence. Un peu en contrebas, des panneaux indiquent la direction du gîte de Dorbon (parfois aussi appelé Derbon). Le sentier longe brièvement le lac avant de s'en éloigner en serpentant vers le haut. Il rejoint ensuite la Derbonne, qu'il longe un moment. Ce passage, bordé de mille fleurs sauvages, est parfait pour créer un herbier ! Vous pourrez aussi y pique-niquer ou y faire une pause à l'ombre d'arbres sur des troncs et des souches. Après avoir traversé un pâturage, vous apercevrez la dernière montée. Deux solutions s'offrent à vous. Sur la droite, un chemin raide grimpe par les rochers — à éviter à la descente et par temps humide. Sur la gauche, une route caillouteuse serpente. Cette option rallonge légèrement le parcours, mais est à recommander aux randonneurs à la semelle peu assurée. Dans tous les cas, vous l'emprunterez à la descente. Une fois en haut, vous apercevrez le gîte de Dorbon en haut de l'alpage. Si vous entendez siffler, c'est que vous avez été repérés par une marmotte ! Certaines, peu farouches, se laissent approcher de très près.

Offrez-vous une pause au gîte avant de reprendre le même chemin en sens inverse. En arrivant au lac de Derborence, vous avez la possibilité d'en faire le tour pour rallonger la balade. L'occasion de découvrir une forêt vierge et, pour celles et ceux qui ne craignent pas l'eau froide, de se rafraîchir dans le plus jeune lac naturel d'Europe. Il est né en 1749 de l'éboulement qui a suivi l'écroulement du sommet de la Tête-de-Barme. Celle-ci avait été déstabilisée par l'effondrement de la partie inférieure de la paroi des Diablerets  en 1714, tuant quinze personnes et une centaine de bêtes, tragédie qui a inspiré le livre de Ramuz.

Refuge du Lac
Derborence

1964 Conthey