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L’itinéraire, qui débute au col de la Givrine, bénéficie d’espaces dégagés où pas une pierre ne dépasse: normal, on suit en bonne partie le tracé des pistes de ski. Rapprochez-vous des côtés pour marcher plus confortablement et apprécier la flore. A partir du café-restaurant de Couvaloup-de-Crans, à la hauteur du col de la Faucille, la pente se fait plus importante.

C’est au moment où apparaissent les deux grandes boules blanches de l’observatoire de la Dôle – qui sert de station météorologique et est actif dans le réglage du trafic de l’aéroport de Genève – que l’on sort de la forêt, juste au pied des pistes rouge et noire. Bonne montée garantie, et peut-être l’occasion d’admirer l’épervier à la chasse ou de jeunes hermines batifolant ! Au sommet, les lacs Léman, de Divonne et des Rousses s’offrent à  la vue. Côté France, paysage de forêts vallonnées.

Et côté Suisse l’abrupte paroi à chamois – il n’est pas rare de pouvoir admirer ces agiles grimpeurs – donne sur un profond plateau, avec en toile de fond le Chablais et le Jet d’eau de Genève entourant le Mont-Blanc. Plusieurs chemins permettent ensuite de rallier Saint-Cergue. En suivant le fléchage de La Barillette, la descente est raide et glissante,  mais traverse un large pierrier abritant quantité de papillons. Le trajet est plus court par le Chalet des Apprentis (buvette). Nouveau point de vue devant la grande antenne de La Barillette, avec une  admirable table descriptive en 3D, et beau café-restaurant en dessous. Suivre Saint-Cergue gare n’est pas folichon (banlieue et villas modernes); à peine plus long, le détour par le vieux château passe en forêt.