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Le glacier des Diablerets en ligne de mire, suivez le chemin le long de la rivière depuis la Maison des Congrès, jusqu’au chemin d’Aigue Noire. Là, un sentier qui longe le lit de la Grande-Eau, dont le Dar est un affluent, grimpe en direction du col du Pillon. Tantôt sous le couvert des arbres, tantôt à travers les alpages – vous aurez même l’occasion de franchir un pont suspendu en cordes qui bouge sous vos pas à la Indiana Jones –, vous cheminez facilement jusqu’à l’impressionnante cascade du Dar que vous atteignez en environ 1h30. La rivière se précipite ici en deux niveaux : une vertigineuse chute qui s’élance par-dessus d’imposantes parois rocheuses (où se situe une mythique et très sportive via ferrata) et, au pied de la cascade inférieure, un ruisseau qui serpente entre les rochers, drainant une eau écumante dans de charmants petits bassins ronds où se tremper les pieds !

Après cette halte fraîcheur, remontez sur votre gauche le chemin à travers les alpages jusqu’à la route du Pillon, puis faites quelques mètres sur le bitume pour rejoindre le sentier pédestre qui grimpe derrière la télécabine jusqu’à l’idyllique petit lac Retaud en 30 minutes. Dans ses eaux claires et miroitantes se reflètent les sapins sombres qui l’entourent ainsi que les protecteurs sommets du Scex Rouge, de la Palette et la chaîne du Chaussy, de l’Oldenhorn et du glacier des Diablerets. Quelques lacets supplémentaires et vous voici, pour un panorama sur toute la vallée, à la télécabine d’Isenau (actuellement en réfection, un système de navettes vous redescend en station).

1865 Les Diablerets